Historique

Historique

Historique

La vallée du Costour abrita l’une des plus grande poudrerie de France.
Crée en 1876 sous l’impulsion du président Mac-Mahon et de la Marine National. La situation géographique de la vallée s’avéra idéale pour y implanter cette industrie, non loin de Brest, mais assez distante de celle-ci en cas d’explosion. La plage du Moulin -Blanc, ainsi que la proximité de la voie ferrée étaient des atouts supplémentaires. Cette poudrerie fut dirigée un temps, au début du XXe siècle, alternativement par Albert Loupe et léopold Maissin.
Voir le scandale des poudres entre 1907 et 1910.

 

Première guerre mondiale

En 1914, elle produisait 1 233 tonnes de coton poudre, pour finalement atteindre une production de 14 112 tonnes en 1917. D’autre productions comme la nitroglycérine et la dynamite y furent fabriquées. Les employés de la poudrerie avaient une espérance de vie assez courte, due aux vapeurs toxiques qu’elle dégageait. 3 000 personnes y travaillaient. La fabrication des matières explosives était réalisée dans la vallée, d’autres ateliers se trouvaient sur la plage du Moulin-Blanc. Sa situation géographique en faisait le lieu idéal pour son activité. Pas trop proche de la ville de Brest, en cas d’explosions, mais suffisamment proche de la plage du Moulin-Blancs et de ses annexes, ainsi que de la voie ferrée situé au Sud de la vallée.

Seconde guerre mondiale à nos jours

La poudrerie fut sabotée le 18 juin 1941 pour éviter qu’elle ne tombe au mains des Allemands. Après la deuxième guerre mondiale, la société de travaux publics Marc s’y installa pour exploiter la carrière dont les pierres extraites servirent à la reconstruction de Brest. Elle fut exploitée de 1950 jusqu’aux années 1970. La « rue des Poudriers » dans le quartier Sainte-Barbe du Relecq-Kerhuon et quelques édifices dans la vallée du Costour rappellent la présence de la Poudrerie en ces lieux.